Soirée dansante avec Thievery Corporation au FIJM 2017

Thievery Corporation, le duo américain qui ne cesse de se renouveler, faisait partie de la programmation du Festival International de Jazz de Montréal. 

Du duo composé à l’origine de Rob Garza et Eric Hilton, seul Rob Garza était là pour présenter entre autres les morceaux du dernier album The Temple of I & I.
Les artistes, dont la musique est un merveilleux dosage entre la downtempo, le lounge, le trip hop, la bossa nova et le dub, n’ont jamais caché leur discours engagé.

Accompagné sur scène par une troupe de musiciens et quatre chanteurs se relayant le micro tour à tour formant une sorte de »corporation», la formation déclinait avec efficacité leur recette miraculeuse pour les amateurs du genre.
C’est que le duo de DJ’s s’entoure depuis un moment d’une troupe qui les accompagne lors de leurs tournées. Agréable surprise? Pour moi ça l’était.

Pour l’entrée en matière, on a eu droit à The Forgotten People, avec les sonorités du sitar. Ça donnait le ton du spectacle : coloré et diversifié, à la Thievery Corporation quoi!

Tout de suite après, je fus enchantée de reconnaître la suave Until The Morning.

Et là surprise, quand le morceau True Sons of Zion a été lancé et que le chanteur a commencé à jammer, toute la salle Wilfrid-Pelletier a commencé à se dandiner aux rythmes de la reggae.

Les spectateurs ne se sont quasiment pas assis et ce jusqu’à la fin du spectacle. À côté et devant la scène, les gens se tassaient pour être plus près des musiciens et pour danser.
Il faut dire que les morceaux, plus énergiques que les versions albums, ne pouvaient laisser de marbre une salle habituellement plus réservée.

Des morceaux plus engagés et dénonçant l’injustice ont suivi. L’on pourrait citer Ghetto Matrix, Warning Shots et Amerimacka.

Bien sûr, la langoureuse Lebanese Blonde et d’autres anciens morceaux ont été joués pour rester dans l’univers assez hétérogène de Thievery Corporation.

Et tout le long de la soirée, la formation a su faire voyager les fans ; L’inspiration internationale de leurs créations, passant par le Brésil ( Bossa Nova), Jamaïque ( Reggae), ainsi que l’Amérique, l’Europe occidentale et l’Orient y était pour beaucoup.

Certains diront que le rythme était quelques fois cassé, entre la chanteuse à la voix de velours et des rythmes plus soutenus du reggae et rap. Peut-être. Je ne m’en plains pas. C’est l’univers même de Thievery Corporation qui a été transposé à juste titre sur scène.

Bon spectacle et agréable énergie en somme.

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