Disparu.e.s : portrait de famille

« Connaissez-vous vraiment vos proches? » C’est le sujet principal de Disparu.e.s, la piĂšce de thĂ©Ăątre qui joue en ce moment au thĂ©Ăątre Duceppe. Ce drame familial est une adaptation de « August : Osage County » de Tracy Letts lui ayant valu un Pullitzer. 

Disparu.e.s est une histoire inspirĂ©e de la vie de l’auteure. AprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ©e meilleure piĂšce aux New York Drama Critic’s Circle Awards, et autres, elle remporte le fameux prix Pulitzer en 2008. La piĂšce comptabilise aussi 648 reprĂ©sentations sur les planches de Broadway.

Synopsis :

C’est une histoire de famille qui se passe Ă  Oklahoma aux États-Unis. Beverly Weston est un poĂšte qui Ă©tait reconnu dans le passĂ©. Il vit et prend soin de sa femme Violet qui souffre d’un cancer et d’une dĂ©pendance aux opiacĂ©s. Il disparaĂźt soudainement sans laisser de traces.
Cet Ă©vĂ©nement va permettre de rĂ©unir ses 3 filles dans la maison de leur enfance. Tandis ce que le mystĂšre plane autour de la disparition du pĂšre, une atmosphĂšre sombre sert de toile de fond Ă  la violence animant les rapports entre les membres de cette famille : la mĂšre, bien que contente de revoir ses filles, aura des reproches et remarques Ă  leur faire. Les filles auront des arguments pour ne pas se laisser faire.
Entre dĂ©voilement de secrets en Ă©clats, rebondissements, trahisons et rĂ©conciliations, l’enquĂȘte pour retrouver le pĂšre Ă©volue et l’histoire continuera d’avancer.
C’est l’étĂ©, il fait trĂšs chaud, tout le monde est Ă  bout s’il ne l’était pas dĂ©jĂ  avant de mettre un pied dans la maison. Des chaudes retrouvailles autour d’une annonce un peu froide.

Les deux actes sont jouĂ©s en huis clos : une reprĂ©sentation de la maison familiale dans laquelle nos personnages Ă©voluent.

 
Disparu.e.s Théùtre Duceppe à Montréal
CrĂ©dit photo : duceppe.com

Mon avis concernant Disparu.e.s

Les rapports familiaux sont au cƓur de cette piĂšce qui traite aussi de sujets assez tragiques comme le deuil, l’infidĂ©litĂ©, la dĂ©pendance ainsi que la maladie mentale.
Ceci fait de Disparu.e.s un drame familial comme on les aime, avec de la folie, de la raison, de la haine et surtout beaucoup, beaucoup d’amour. 

L’histoire est complĂštement prenante et si rĂ©aliste qu’on Ă©tait captivĂ©s immĂ©diatement mon ami et moi. Les personnages sont tous attachants malgrĂ© leurs dĂ©fauts et les comĂ©diens bien dans les souliers de leur rĂŽle.
Mention spĂ©ciale Ă  Christiane Pasquier, dans le rĂŽle de Violet, la folle maman qui sait dĂ©voiler son jeu au bon moment, pĂ©ter un cĂąble quand bon lui semble et joue la carte de l’indiffĂ©rence pour blesser ou pour ne pas blesser, ceux que dans le fond, elle aime. À sa façon quoi.

Disparu.e.s est une piĂšce Ă  voir absolument! 

Disparu.e.s Théùtre Duceppe à Montréal
CrĂ©dit photo : duceppe.com

Disparu.e.s est jouĂ©e jusqu’au 23 novembre 2019 au thĂ©Ăątre Duceppe (MĂ©tro Place des Arts). 

 

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