Retour sur l’édition 2018 du Festival de Jazz de Montréal

Comme chaque année, le Festival international de Jazz de Montréal a tenu ses promesses en termes de concerts variés, de découvertes musicales et de moments inoubliables. Je reviens sur l’édition 2018 du festival.

Le choix fut certes difficile. Finalement, j’ai pu assister à trois concerts différents : Al Di Meola, le maître de la guitare, Bonobo et ses sonorités électro et Charlotte Gainsbourg, qui incarne à merveille l’héritage de son père et de sa mère.

Bonobo et Milk & Bone

Le duo montréalais remplaçait Saint-Germain qui a annulé sa prestation.
Bien connus et adulés par le public montréalais, Milk & Bone étaient un remplacement de choix. Avec leurs voix suaves et leurs sonorités mélancoliques, ils ont séduit un public déjà conquis dès les premières notes.
Par la suite prend place l’anglais qui visite Montréal plusieurs fois par année, dans le cadre de l’Igloofest et du Piknic Électronik, sa réputation le précède. Bonobo chauffe cette salle de places assises où tout le monde finit par se lever et danser. Une ambiance de feu, on finit par oublier qu’on est à la salle Willfried-Pelletier, enfin, l’air climatisé nous le rappelle (heureusement d’ailleurs) car la température monte rapidement. Les compositions funky et ethniques du producteur ainsi que ses rythmes électros, me rappellent justement les soirées estivales au parc Jean Drapeau.

Soirée inoubliable!

Charlotte Gainbourg

Crédit Photo Rick Keene

J’avais déjà vu la sœur de Charlotte Gainsbourg en concert, Lou Douillon, que je vous suggère d’écouter d’ailleurs, et j’étais curieuse quant à la prestation de celle-ci.
Premier constat : à part le style de musique qui est différent, la présence sur scène est différente aussi.
Charlotte Gainsbourg est un peu en retrait, elle est certes connue pour sa timidité. Sa manière de se tenir, de chanter et de bouger rappelle beaucoup sa mère, Jane Birkin. Les paroles de certaines des chansons rappellent son père, Charles Gainsbourg. Les mélodies sont tantôt sombres, tantôt plus joyeuses, toujours teintées de la sensibilité de Charlotte.

 

Al Di Meola

Crédit MaTV

Il fallait que je voie cette légende vivante de la guitare. L’artiste américain ayant partagé la scène avec entre autres le défunt Paco Di Lucia est un maître du jazz fusion, mélange de jazz rock et de funk. Il a d’ailleurs été primé pour l’ensemble de sa carrière et sa contribution à l’évolution et au renouvellement de ce genre musical. Inutile de vous dire que le spectacle qui se passait à la Maison Symphonique avait une moyenne d’âge un peu plus élevée que la mienne, mais le spectacle était à couper le souffle. Les solos en guitare de Al Di Meola sont hallucinants. Bien évidemment, il n’hésite pas à partager la scène avec d’autres musiciens qui l’accompagnent donc un jeune violoniste, venu le voir en concert, qu’il a fini par engager grâce à son talent immense.

Une performance hors pair!

 

J’espère que vous avez pu profiter de cette édition pour aller voir des concerts. J’ai déjà hâte à l’année prochaine!

 

 

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