Comme mentionné, Montréal en lumière revient, du 22 février au 4 mars, pour une 19e édition permettant de découvrir plusieurs restaurants et de participer à diverses activités gourmandes sous le thème du partage du savoir. C’est dans ce cadre que j’ai visité Le Valois.
Situé en plein cœur du nouveau quartier Hochelaga, le restaurant nous accueille dans une ambiance chaleureuse et une architecture colorée par des vitraux décorant une partie de la cuisine et du plafond.
J’ai eu droit à un menu 4 services permettant de découvrir les origines historiques des appellations de certains plats de la gastronomie française. L’évènement, orchestré par le chef Nicolas San José, se nomme « Lumière sur le savoir ». Le coût du menu 4 services est de 55$, avant vins (taxes et services en sus), tandis que l’accord mets et vins est à 85$ (taxes et services en sus).
Comme j’ai pu être accompagné pour cette soirée, j’ai gouté à presque tous les plats.
Table des matières
Premier service
Le premier service est le seul qui n’offre pas de choix. Nous avons donc reçu la soupe VGE qui se veut être un clin d’œil à Paul Bocuse (Chef cuisinier français, ayant reçu trois étoiles au Guide Michelin). Très originale comme présentation, la croûte feuilletée protège la soupe aux truffes noires jusqu’au moment venu de la déguster. Légère et goûteuse, cette soupe nous a mis en appétit pour la suite.
Deuxième service :
Pour ma part, j’ai pris le tian de légumes niçois tatin. Rafraîchissante et colorée, cette entrée rappelle et goûte l’été avec ses petits nuages de fromage fouetté de chèvre frais. Quant à elle, mon accompagnatrice a choisi la salade quercynoise. Un très bon choix pour ceux qui aiment une légère amertume, le salé (noix de Grenoble, croûtons, lardons de bacon de sanglier laqué) et la viande (magret de canard, foie gras). Le tout est bien équilibré par une vinaigrette à l’huile de noix et des pickels de raisins.
Troisième service
Cette fois, j’ai opté pour le poulet de Cornouaille au vin jaune et morilles accompagné de pommes dauphine (cela ressemblait à des petits timbits). La sauce était délicieuse, mais la peau de la volaille peut-être un peu sèche. Elle était rôtie sur peau, mais me semblait presque frite. Ma compagne a plutôt opté pour le tournedos de bœuf accompagné de foie gras poêlé. Encore une fois, très bon choix pour ceux qui aiment la viande et désirent quelque chose de copieux.
Quatrième service
Pour couronner le tout, nous avions le droit à un dessert. Deux options s’offrent à vous : une religieuse (profiterole version Valois) et une crêpe Suzette flambée au Grand-Marnier. J’ai été quelque peu déçue par la première option, car je m’attendais à goûter davantage la saveur de framboise (pourtant présente dans le crumble, la crème et le fondant). Mais j’ai bien apprécié la deuxième option : sucrée tout en goûtant bien le Grand-Marnier.
Verdict?
Il y a plus de 8 ans que j’étais allée au Le Valois : j’ai bien aimé y retourner. L’ambiance était agréable et le serveur attitré était très drôle et avait le sens de la répartie, tout en restant professionnel. Grâce à ce menu, j’ai pu manger plusieurs plats et donc, si vous y allez à deux, comme j’ai pu le faire, vous pourrez goûter à au moins 7 plats. Le restaurant reste une adresse que je recommande.
Dans le cadre de Montréal en Lumière, en plus du souper (que vous pourrez essayer encore jusqu’au 4 mars), Le Valois offre le brunch, le repas de cabane à sucre et un évènement 5 à 7 le 28 février sur les charcuteries italiennes en compagnie du chef enseignant Cristian Broglia (le coût de l’activité est de 25$, incluant 2 consommations – taxes et service en sus).