Apprendre à s’arrêter le temps d’« Un homme pressé »

C’est avec grand plaisir que j’ai pu aller voir la première du film « Un homme pressé » d’Hervé Mimran avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti et la participation d’Yves Jacques.

Synopsis

Alain Walper (Fabrice Luchini) est un homme d’affaires respecté et admiré qui travaille sans relâche. Aucune place n’est accordée à sa famille ou à des loisirs.  Son horaire est réglé au quart de tour, jusqu’au jour où il est atteint d’un AVC. À l’aide d’une orthophoniste, Jeanne (Leïla Bekhti), il devra réapprendre à parler. À force de travail et de patience, les deux protagonistes s’entraideront à leur façon afin de se reconstruire. Forcé d’arrêter de travailler, Alain Walper devra aussi réapprendre à prendre le temps tout simplement.

Histoire vraie

Le film est inspiré de l’histoire vraie d’un grand patron victime d’un AVC devant alors cacher la vérité à son milieu de travail avant de se faire licencier. Hervé Mimran a réalisé un des rêves à cet homme, Christian Streiff, en lui offrant un petit caméo dans le film.

La reconstruction

Évidemment, c’est quand tout s’écroule autour de soi que l’on se rend compte de ses limites. Pour Alain, un homme pouvant analyser et réfléchir des bilans en peu de temps et qui se retrouve à ne plus savoir dire bonjour, c’est l’ego qui en prend un coup. Aussi, c’est tout le quotidien qu’il doit réapprendre. Enfin, le personnage principal doit reconstruire ses liens avec sa fille (on apprend plus tard que sa femme est décédée et qu’il n’était pas là pour cette dernière).

Humanisation

« Tu ne dis jamais merci toi? »

« Jamais ».

Cette marque de politesse appliquée généralement au quotidien, Alain Walper ne l’applique jamais. Son accident l’amènera à s’humaniser et se rendre compte des gens qui l’entourent. Que se soit son chauffeur, sa fille, le serveur au café ou même le chien, Alain n’aura que de choix de les remercier d’être encore là pour lui.

Touchant, drôle et sincère, ce film nous mène à se questionner sur les choix que l’on fait en l’égard du temps. L’importance de notre entourage, de notre famille et des amis. Et l’importance de s’arrêter, car lorsqu’on sera fatigué et qu’on s’affaiblit, ce n’est pas le travail qui reste, mais plutôt nos relations.

 Un homme pressé est à l’affiche à partir du vendredi 21 décembre.

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