Dry January | Pourquoi vous devrez relever le défi?

Pendant le mois de décembre, j’avais décidé de relever le défi du Dry January, c’est-à-dire un janvier sans alcool.
Je voulais vous parler de mon expérience et partager mes impressions ainsi que mon bilan.

Le Dry January est devenu une tradition annuelle pour beaucoup de personnes pour se « désintoxiquer » d’une consommation excessive pendant le temps des fêtes ou pour d’autres comme une résolution de nouvelle année pour réduire leur consommation d’alcool.
Je dois avouer que ma motivation n’était ni l’une ni l’autre, mais j’avais fait le challenge par curiosité.
Car bien en delà des bienfaits du Dry January sur la santé, je me demandais comment ça allait impacter ma vie sociale et les différents événements auxquels j’étais invitée.

Je dois tout d’abord faire une petite confession. Si vous nous suivez sur Instagram, vous avez sûrement vu que j’ai triché, une seule fois certes, mais lors de ma visite du Domaine Lafrance, une dégustation de cidres était au programme. Je ne pouvais vous parler de cidres, de vins, ni de spiritueux que je n’avais pas essayé. Mais c’était ma seule exception.
Revenons donc au bilan. Premier constat pendant le mois de janvier, je dormais mieux, je faisais des nuits complètes et je me réveillais reposée et énergisée. Ma peau était en meilleure santé et j’avais noté une légère perte de poids. Je me suis remise à m’entraîner donc j’imagine que ça jouait aussi. Bien évidemment, il y a aussi les économies que vous faites dépendamment de votre consommation habituelle d’alcool.

Lors de certaines soirées, j’ai eu quelques fois des réactions de personnes surprises, mais « pourquoi ? » Des fois, même moi, j’avais très envie de prendre un verre de vin pour accompagner mon souper, surtout lorsqu’entourée de gens qui buvaient. Mais je résistais chaque fois et j’étais fière de moi.
Mon constat est le suivant : ce mois m’a permis de réévaluer ma relation avec l’alcool. Comment ? C’est simple. Souvent, l’envie de prendre un verre n’est pas présente, et ce, pour multiples raisons : des obligations tôt le matin, trop fatigué, on fait attention à son apport en calories… mais la pression sociale ou celle des amis font en sorte qu’on cède et on finit par le prendre ce maudit verre. Et souvent, ça finit par être plus qu’un verre malheureusement. Après trois verres, bien qu’on soit d’humeur plus bavarde, on dort mal et on se réveille déshydraté.
Beaucoup de personnes ont besoin d’un verre pour se sentir plus à l’aise dans un cadre social. Je ne pense pas être de ces gens-là. Et je crois que beaucoup pensent qu’ils en ont besoin, mais c’est juste par habitude. Il suffit d’essayer.

Je dirai qu’après ce mois, j’étais plus consciente de ma consommation d’alcool et surtout de ces répercussions sur ma vie. On peut passer une belle soirée et avoir du plaisir sans pour autant boire.

Au Québec, le défi 28 jours sans alcool se passe au mois de février. En effet, la Fondation Jean Lapointe invite le Québec à se joindre à cette initiative pour lutter contre la dépendance à l’alcool. Trois restaurants du Vieux-Montréal veulent vous faciliter la tâche et vous proposent « La Carte Sans Compromis », une carte de mocktails, de bières et de vins sans alcool. En plus, pour chaque cocktail sans alcool que vous commandez, un don de 1 $ sera fait à la Fondation et pour chaque bouteille de vin, ça sera 2 $. Qu’attendez-vous pour réserver au ModavieBrasserie 701 et Bevo Bar + Pizzeria ?

Bonne chance à tous ceux qui font le défi ! Pour les autres, pensez-y pour la prochaine année.

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